Déclaration d’écoconception
Date de publication : 16/12/2024
Dernière modification : 11/02/2025
Introduction
L’ADEME a entamé une démarche d’amélioration de ses services numériques dans le cadre de son engagement pour un numérique plus responsable. Les systèmes d’Information de l’Agence ont notamment obtenu le label Numérique Responsable niveau 2 en octobre 2021 : https://label-nr.fr/pourquoi/.
Dans ce cadre, ce site Internet a été pensé et développé dans une logique d’écoconception.
La philosophie
Le numérique responsable décline les 3 axes du développement durable : Écologie/Société/Économie.
Nous nous sommes fixés 3 objectifs pour répondre aux exigences de l’écoconception :
- Créer un site léger (en termes de code mais également de visuels et de fonctionnalités) avec moins de besoin de stockage et de transfert de données. Le but est d’économiser l’énergie nécessaire pour faire fonctionner le site et d’allonger la durée de vie du matériel.
- Faciliter l’accès à tous les utilisateurs en respectant les exigences d’accessibilité et de protection des données personnelles.
- Fournir un site internet utile et pérenne avec une navigation facilitée et non intrusive et surtout un site facile à entretenir.
Comment ?
Afin de répondre à ces objectifs nous avons sélectionné des prestataires orientés vers un Numérique Responsable. Nous avons mis en place de bonnes pratiques d’écoconception selon les recommandations du référentiel général d’écoconception de services numériques document réalisé par l’Arcep et l’Arcom, en collaboration avec l’ADEME, la DINUM, la CNIL et l’Inria. Ce document est disponible sur le site web de l’Arcep.
Nous avons agi aussi bien sur le plan technique qu’éditorial.
Les réflexions menées nous ont permis de garantir un périmètre fonctionnel adapté au juste nécessaire et de ne pas développer de fonctionnalités et des contenus inutiles ou à peu de valeur ajoutée.
Sur le plan technique, nous avons utilisé des briques logicielles standard et des technologies maintenables afin d’assurer un allongement de la durée de vie du site.
Résultats de l’audit RGESN
Un audit RGESN du site a été mené par la société Temesis pour établir sa conformité avec la version 1 2024. Cet audit RGESN, initialement réalisé en janvier 2025, fait ici l’objet d’un contre-audit en date du 12/02/2025. 14 critères ont été (re)travaillés pour améliorer la conformité du service numérique. Ainsi, le nouveau score d’avancement RGESN obtenu est de 69%. Les résultats de cet audit permettront d’établir une feuille de route d’améliorations.
Les résultats de l’audit sont disponibles en téléchargement :
Référent en écoconception numérique
Pour la maîtrise d’œuvre (MOE) : Jean-Baptiste AUDRAS – Directeur Technique et Responsable Qualité chez Whodunit.
Actions critère par critère
1.1 Le service numérique a-t-il été évalué favorablement en termes d’utilité en tenant compte de ses impacts environnementaux ?
Le service Marketing Responsable a été évalué favorablement en termes d’utilité.
Depuis 2013, la plateforme « Réussir avec un Marketing Responsable » valorise les bonnes pratiques d’entreprises qui allient offre responsable et création de valeur économique. Elle est ainsi un outil d’accélération de la transformation par le partage d’expérience et l’inspiration.
Ce site internet vient en complément de diverses campagnes de l’ADEME visant à encourager l’usage d’un numérique responsable. La valeur ajoutée de ce service auprès des entreprises et des professionnels du marketing justifie la mobilisation des ressources requises pour sa création. Les fonctionnalités de ce service numérique sont adaptées à ses cibles : il propose une liste filtrable de bonnes pratiques du marketing responsable ainsi que des ressources (actualités, livres blancs, podcasts) pour les mettre en œuvre et ne propose pas davantage de fonctionnalités connexes.
Le service numérique proposé répond par ailleurs aux Objectifs de Développement Durable suivants :
- ODD 9 : Mettre en place une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation
- ODD 12 : Établir des modes de consommation et de production durables
- ODD 17 : Partenariats pour la réalisation des objectifs
1.2 Le service numérique a-t-il défini ses cibles utilisatrices, les besoins métiers et les attentes réelles des utilisateurs cibles ?
Les cibles utilisatrices du service ont été identifiées au travers d’une démarche d’UX design. En amont de la réalisation, le trafic de l’existant a été analysé (mots clefs recherchés, points d’entrée, pages vues, parcours utilisateurs) et plusieurs personas ont été étudiés afin d’adapter au mieux la nouvelle solution aux attentes du terrain. Ainsi, les cibles utilisatrices du service sont notamment les responsables RSE dans les organisations et les chefs de produits dans les entreprises soucieux de se documenter sur les bonnes pratiques pour un marketing responsable et de découvrir des exemples d’opérations marketing vertueuses. En cohérence, le service numérique répond à leurs besoins puisque présentant les fonctionnalités suivantes : ressources documentaires (actualités, livres blancs, podcasts), système de filtre des bonnes pratiques.
1.3 Le service numérique a-t-il au moins un référent identifié en écoconception numérique ?
Pour la maîtrise d’œuvre (MOE) : Jean-Baptiste AUDRAS – Directeur Technique et Responsable Qualité chez Whodunit.
- Certification Opquast – Maîtrise de la Qualité en projet Web (niveau Expert – score de 955/1000).
- Formation Référent Assurance Qualité Opquast.
Pour la Maîtrise d’ouvrage (MOA) : Gildas Falkenstein, Program Manager au sein de la Direction Environnement de Travail et Systèmes d’Information de l’ADEME.
Par ailleurs, l’ADEME s’appuie sur une équipe de consultants extérieurs spécialisés dans les questions d’écoconception (Digital4Better). En l’occurence l’équipe de Marketing Responsable est accompagnée par Pascal Daudon qui dispose d’une certification Numérique Responsable (INR) et qui a suivi une formation ACV Numérique.
1.4 Le service numérique réalise-t-il régulièrement des revues pour s’assurer du respect de sa démarche d’écoconception ?
Une revue est organisée à chaque fin de sprint. Les performances de chaque page sont testées avec Lightouse et Fruggr.
Par ailleurs, les objectifs d’écoconception de ce service ont été définis lors du premier atelier de conception du site. Par la suite une revue de maquettes puis une revue de code ont été organisées lors de chaque sprint donnant lieu à la fourniture de livrables. Par la suite, une revue basée sur les critères d’accessibilité (RGAA) et d’écoconception (RGESN) est planifiée sur toute livraison d’évolutions significatives du site.
1.5 Le service numérique s’est-il fixé des objectifs en matière de réduction ou de limitation de ses propres impacts environnementaux ?
L’empreinte environnementale du site est évaluée à chaque fin de sprint avec l’outil Fruggr de Digital4Better (Objectif 80/100).
Rapport Fruggr au 02/12/2024 : Score global 73
Cette évaluation est complétée par un diagnostic de performances avec l’outil Lighthouse de Google (Objectif 90% pour chaque page).
Au 2 décembre 2024 :
- Page d’accueil ordinateur : 90 %
- Page d’accueil mobile : 78 %
Enfin, pour limiter ses propres impacts, le service se donne pour objectif un poids et un nombre de requêtes maximum par page (5 Mo / 50 requêtes).
1.6 Le service numérique collecte-t-il la donnée de façon responsable et raisonnée ?
Un formulaire de contact est présent sur le site. Les seules informations personnelles collectées sont le nom, le prénom et l’adresse e-mail (éventuellement le numéro de téléphone). Ces données sont les données minimales légitimes pour être recontacté et peuvent être supprimées à tout moment par les utilisateurs (paragraphe 13 de la page Protection des données personnelles). Le téléchargement des livres blancs nécessite également la collecte du nom, prénom et email de l’utilisateur (éventuellement le nom de son entreprise) pour recevoir les livres blancs par email mais l’utilisateur n’est pas obligé de s’inscrire à une liste de contact et peut également supprimer ces données.
1.8 Le service numérique a-t-il mis en place des efforts d’open source ?
Le service numérique repose essentiellement sur des briques open source. La solution de CMS retenue, et par extension le thème WordPress développé, sont sous licence GPL et est Open Source, comme tout dérivé du code source de WordPress.
Il n’y a cependant pas de dépôt public c’est un thème réalisé sur mesure.
2.1 Le service numérique a-t-il défini la liste des profils de matériels que les utilisateurs vont pouvoir employer pour y accéder ?
Les types de terminaux (pc, smartphone) ont été identifiés lors de la phase d’UX Design et consignés. Les choix opérés en phase de conception sur les tailles d’écran a été réalisé en fonction de la disponibilité majoritaire sur le marché français (26% en 1920 x 1080 px pour Desktop et 11% en 393 x 873 px pour mobile).
Le site web est en libre accès. Pour le consulter, il est nécessaire d’utiliser un terminal client (téléphone, tablette, ordinateur, etc.) connecté à Internet et disposant d’un navigateur web à jour.
La mise à jour de votre navigateur web est recommandée pour votre sécurité, mais aussi pour pouvoir bénéficier des dernières évolutions technologiques du Web. Cette opération est généralement indépendante du système d’exploitation de l’équipement (Android, Windows, iOS, macOS, Linux, etc.).
La compatibilité du site web est assurée avec les navigateurs web suivants, téléchargeables gratuitement depuis leur site web respectif ou depuis le magasin d’applications de votre téléphone (liste non exhaustive) :
- Chrome version 97 ou plus (idem à Edge, Opéra, Vivaldi, Brave, etc.),
- Firefox version 96 au plus.
De par sa conception, le site web fonctionne avec succès sur des terminaux d’ancienne génération disposant d’une définition d’écran minimale de 360 pixels de large, comme par exemple :
- Téléphones : Samsung Galaxy S3, Sony Xperia Z, etc,
- Tablettes : Google Nexus 7, Apple iPad Air, Samsung Galaxy Tab A6, etc
- Ordinateurs portables : Sony VAIO vpcej2l1e, HP 17-cp0000, etc.
2.2 Le service numérique est-il utilisable sur d’anciens modèles de terminaux ?
Tout équipement mobile datant de 2014 (année N-10) ou plus, par exemple :
- Téléphones : Processeur cadencé à 1,5GHz, 1 Go de RAM ou plus puissant
Samsung Galaxy S3, Sony Xperia Z, etc. ; - Tablettes : Processeur cadencé à 1,6 GHz, 2Go de RAM ou plus puissant
Google Nexus 7, Apple iPad Air, Samsung Galaxy Tab A6, etc. ; - Ordinateurs portables : Core i3, 4Go de RAM ou plus puissant
Sony VAIO vpcej2l1e, HP 17-cp0000, etc.
2.3 Le service numérique est-il utilisable via une connexion bas débit ou hors connexion ?
Débit minimum descendant pour utiliser le service numérique :
- En mobilité : 144 Ko/seconde (3G dite « rurale »)
- En connexion fixe : 512 Ko/seconde (ADSL)
2.4 Le service numérique est-il utilisable sur d’anciennes versions de système d’exploitation et de navigateurs web ?
Le service s’impose uniquement une compatibilité avec les navigateurs années N à N-3.
Version minimales des navigateurs web :
- Chrome 97 (janvier 2022, idem à Edge, Opéra, Vivaldi, Brave, etc.)
- Firefox 96 (janvier 2022)
Versions minimales des systèmes d’exploitation supportées :
- Windows 7 (ou plus)
- Android 8.0
- Mac OS X 10.15 (Catalina)
- iOS 15
2.5 Le service numérique s’adapte-t-il à différents types de terminaux d’affichage ?
Le site répond bien aux exigences du Responsive Web Design et s’affiche aussi bien sur un écran de PC que sur tablette ou mobile. Les tests limites montrent que l’interface ne présente aucune dégradation en réduisant la résolution jusqu’à 320 pixels de large. Le site est entièrement responsive, le minimum de taille d’écran recommandé étant de 320 pixels de large.
2.6 Le service numérique a-t-il été conçu avec une revue de conception et une revue de code comprenant parmi ses objectifs la réduction des impacts environnementaux de chaque fonctionnalité ?
Les objectifs d’écoconception de ce service ont été définis lors du premier atelier de conception du site. Par la suite une revue de maquettes puis une revue de code ont été organisées lors de chaque sprint donnant lieu à la fourniture de livrables. Enfin, une revue basée sur les critères d’accessibilité (RGAA) et d’écoconception (RGESN) est planifiée sur toute livraison d’évolutions significatives du site.
Par ailleurs, une revue est organisée à chaque fin de sprint. Les performances de chaque page sont testées avec Lighthouse et Fruggr.
2.7 Le service numérique a-t-il prévu une stratégie de maintenance et de décommissionnement ?
Une prestation de Tierce Maintenance Applicative est en cours. Du point de vue technique, le site s’appuie sur des technologies permettant de gérer simplement la désactivation de composants qui ne seraient plus utilisés et l’archivage de contenus obsolètes.
La prestation TMA contient plusieurs éléments :
- De la maintenance préventive, exécutée à des intervalles prédéterminés ou selon des critères prescrits et destinée à réduire la probabilité de défaillance ou la dégradation du fonctionnement d’un bien.
Elle est appuyée par plusieurs outils permettant de sauvegardes quotidiennes, des alertes lors de mises à jour importantes, du monitoring, … - De la maintenance corrective, exécutée après détection d’une panne et destinée à remettre le site dans un état dans lequel il peut accomplir une fonction requise.
2.8 Le service numérique impose-t-il à ses fournisseurs de garantir une démarche de réduction de leurs impacts environnementaux ?
Des garanties sont intégrées au sein des marchés et des politiques responsables de l’ADEME.
2.9 Le service numérique a-t-il pris en compte les impacts environnementaux des composants d’interface prêts à l’emploi utilisés ?
Le thème WordPress déployé a été développé sur mesure pour réduire au maximum ses impacts environnementaux. Les différents composants d’interface sont open source et optimisés.
Les composants d’interface utilisés sont rationalisés au sein de la bibliothèque de blocs éditoriaux proposée par WordPress et ne sont chargés que s’ils sont utilisés dans la page. Ce fonctionnement modulaire permet par ailleurs de travailler sur l’optimisation (performances, accessibilité, sécurité, etc) composant par composant. Lorsqu’un composant fait l’objet d’une correction ou d’une amélioration, celles-ci sont répercutées sur l’ensemble des occurrences existant sur le site.
2.10 Le service numérique a-t-il pris en compte les impacts environnementaux des services tiers utilisés lors de leur sélection ?
L’intégration d’un service tiers impactant est à questionner : Google Tag Manager, pour la gestion du suivi de consultations du site en mode exempté CNIL sans dépôt de cookie.
3.1 Le service numérique repose-t-il sur une architecture, des ressources ou des composants conçus pour réduire leurs propres impacts environnementaux ?
D’une manière générale, les dépendances (peu nombreuses) du service numérique sont engagées dans une démarche d’amélioration continue de leurs propres performances, ce qui contribue à alléger les impacts environnementaux directs (surconsommation énergétique) et indirects liés à leur utilisation.
3.2 Le service numérique fonctionne-t-il sur une architecture pouvant adapter la quantité de ressources utilisées à la consommation du service ?
L’architecture du service numérique n’est pas en capacité de faire correspondre la quantité de ressources utilisée et la consommation effective de ces ressources de façon automatique, mais l’hébergeur est en capacité de le faire de façon manuelle après validation.
L’architecture technique de l’hébergeur Datacampus est capable d’émettre un monitoring de fréquentation du service qui permet au jour le jour de faire évoluer la configuration technique du serveur et des ressources allouées en fonction des besoins, après validation par l’équipe de l’ADEME.
3.3 Le service numérique est-il en mesure de supporter l’évolution technique des protocoles ?
Le service numérique est accessible en IPV6 / IPV4 / HTTPS et TSL 1.3.
3.7 Le service numérique optimise-t-il la sollicitation des environnements de développement, de préproduction ou de test en fonction de ses besoins ?
L’équipe chargée de la maintenance à fait le choix de conserver un environnement de pré-production toujours actif pour faciliter les mises à jour en continu.
4.3 Le service numérique optimise-t-il le parcours de navigation pour chaque fonctionnalité principale ?
Les parcours de navigation ont été élaboré lors de la phase de conception, sur la base de personae identifiés et priorisés. Chaque parcours a fait l’objet d’une réflexion approfondie lors d’ateliers d’idéation puis de confrontation aux personae, afin d’être adapté aux attentes des utilisateurs (accès aux bonnes pratiques selon leur thématique, accès au livre blanc, informations sur le comité de sélection).
Des indicateurs de performance ont été définis en phase d’accueil projet au sein de la Direction de l’Environnement de Travail et des Systèmes d’Information (DETSI). Ceux-ci ont été validés en Comité ADEME Numérique et sont par ailleurs suivis tout au long de la vie du site grâce aux outils de mesure d’audience et des actions des tierce maintenance : nombre de visites sur le site, nombre de téléchargements des livres blancs et des dossiers de candidatures, taux de rebond sur les pages principales du site, nombre de visites sur les pages bonnes pratiques, positionnement des pages du site dans les moteurs de recherche et une amélioration continue visant d’ici 2026 une conformité RGAA à 100%.
4.5 : Le service numérique utilise-t-il majoritairement des composants fonctionnels natifs du système d’exploitation, du navigateur ou du langage utilisé ?
L’interface web globalement très sobre s’appuie sur le standard HTML.
Un audit d’accessibilité prévu en décembre 2024 avec la société Access42 complètera l’identification du potentiel usage non conforme de composants HTML.
4.6 Le service numérique utilise-t-il uniquement du contenu vidéo, audio et animé porteur d’informations ?
Les contenus audios et vidéos sont des témoignages de bonnes pratiques récompensées par un comité d’experts et d’ingénieurs de l’ADEME et de Citeo, d’associations professionnelles, d’écoles et d’entreprises. Les contenus révèlent également les coulisses et les temps forts du Palmarès dans le but de mettre en avant les acteurs des bonnes pratiques du marketing responsable.
L’ensemble de ces contenus sont complémentaires aux fiches bonnes pratiques et ils apportent un éclairage sur les thématiques spécifiques (alimentation, bâtiment, carbone, cosmétique, eau etc.).
Le poids et le format sont optimisés et repris pour être publiés et partagés sur Youtube, Linkedin et X.
4.7 Le service numérique opte-t-il pour les choix les plus sobres entre le texte, l’image, l’audio ou la vidéo, selon les besoins utilisateurs ?
Le site propose globalement surtout des contenus textuels, ce qui est cohérent avec la démarche de sobriété exposée aux différentes cibles. Des choix éditoriaux ont été pris pour dynamiser les contenus du site et pouvoir bénéficier d’une plus large audience selon leurs formats et le type de cible. Le format Podcast a été choisi pour des entretiens et incarner les coulisses des démarches de marketing responsable des porteurs de projet auprès des cibles identifiées comme réceptives à ce type de contenus. L’embarquement de l’audio depuis la plateforme externe Acast permet de comptabiliser le nombre d’écoute de manière unifiée (sur site et hors site).
Les vidéos sont quant à elles utilisées pour valoriser et incarner les points saillants de chaque bonne pratique et valoriser les porteurs de projet quand cela est possible dans des formats courts.
Depuis novembre 2024, le nombre de vidéos produites a considérablement diminué. Uniquement 2 formats ont été enregistrés lors de la révélation du Palmarès : 1 after movie de 2’10min et 1 « short journalistique » de 1’08min. Les vidéos valorisant chaque bonne pratique n’ont pas été réitérées, pour suivre en cohérence une démarche plus responsable.
En 2025 et les année suivantes, 3 vidéos par an seront produites minimum. Elles seront à chaque fois travaillées pour être écoconçues.
- 1 pour l’appel à candidature aux alentours de mars
- 2 lors du Palmarès: 1 after movie, 1 vidéo journalistique
La pertinence de chaque vidéo additionnelle sera consciencieusement étudiée avant de prendre la décision de la produire ou non.
En ce qui concerne le podcast, les épisodes continueront à être produit à hauteur de 2 par mois.
4.15 Le service numérique fournit-il à l’utilisateur un moyen de contrôle sur ses usages afin de suivre et de réduire les impacts environnementaux associés ?
Le service ne propose pas spécifiquement de moyen de contrôle sur lui-même, mais l’objet du site est précisément d’accompagner l’usager dans la réduction de ses impacts environnementaux.
5.2 Le service numérique propose-t-il des images dont le niveau de compression est adapté au contenu et au contexte de visualisation ?
Le site comporte surtout des images de petites tailles ou des illustrations au format SVG qui s’adaptent au format d’affichage. Pour les images d’illustrations des actualités ou des podcasts, une conversion automatique au format WebP des images contribuées est en place.
6.1 Le service numérique s’astreint-il à un poids maximum et une limite de requête par écran ?
Seuils sur mobile (taille d’écran de 360 x 640 pixels) :
1. Pour un parcours utilisateur de type « atterrissage » (chargement au-dessus de la ligne de flottaison / pas d’interaction avec la page à l’exception du refus de cookies / pas de bloqueur de publicités) :
- Nombre maximum moyen de requêtes réseau : 50
- Poids maximum moyen de données transférées : 1,5 Mo
- Poids maximum moyen de données décodées : 3 Mo
2. Pour un parcours utilisateur de type « survol » (chargement / rejet cookies, notifications et popups éventuels / défilement vertical complet) :
- Nombre maximum moyen de requêtes réseau : 90
- Poids maximum moyen de données transférées : 2,5 Mo
- Poids maximum moyen de données décodées : 4 Mo
Seuils sur écran de bureau (taille d’écran 1366 x 768 pixels) :
- Nombre maximum moyen de requêtes réseau : idem au mobile
- Poids maximum moyen de données transférées : au maximum, 20% de plus que sur mobile
- Poids maximum moyen de données décodées : au maximum, 20% de plus que sur mobile
6.2 Le service numérique utilise-t-il des mécanismes de mise en cache pour la totalité des contenus transférés dont il a le contrôle ?
Plusieurs niveaux de cache sont à l’œuvre :
- Au niveau du CMS : ressources HTML + CSS + JS servies en cache (fichiers statiques)
- Au niveau du serveur web : utilisation d’un cache objet via Redis pour limiter la quantité de requêtes SQL traitées
- Au niveau du client : cette mise en cache permet au navigateur Web de l’utilisateur de stocker sur sa machine des ressources dans le but d’éviter des échanges superflus avec le serveur (par exemple, ne pas re télécharger une image inchangée depuis la dernière visite). Pour limiter l’impact environnemental de notre service numérique, nous avons défini une politique de mise en cache client stricte et tenant compte du rythme de déploiement de nos mises à jour.
Voici la configuration actuelle de notre « Cache-Control » :
- HTML : 2 heures
- CSS : 3 mois
- JavaScript : 2,5 jours
- XML/TXT : 2 jours
- Images (GIF, JPG, SVG, WEBP, AVIF, PNG, ICO) : 3 mois
- Vidéo, audio (WEBM, MP4, OGG) : 3 mois
- Ressources typographiques : 3 mois
6.7 Le service numérique héberge-t-il toutes les ressources statiques transférées dont il est l’émetteur sur un même domaine ?
Tarteaucitron est un gestionnaire de consentement qui permet à l’utilisateur d’accepter ou de refuser l’installation de cookies tiers lors d’une visite sur un site Internet. Cet outil est validé par la CNIL pour assurer la mise en conformité RGPD. Dans le cadre de la mesure d’audience, l’utilisation de Tarteaucitron.io est fortement recommandée par le SIG pour gérer les cookies tiers d’Eulerian et des campagnes publicitaires. L’ADEME dispose d’une licence payante de tarteaucitron.io, celle-ci qui donne accès à un service d’intégration clé en main qui permet d’ajouter ou de supprimer facilement des services sur tous les sites configurés sans développement. L’ADEME n’a pas la possibilité de modifier le code source de cette application. Les optimisations techniques doivent être réalisées par le propriétaire de l’application Amaury Champeaux.
7.1 Le service numérique a-t-il recours à un système de cache serveur pour les données les plus utilisées ?
Un cache est en place au niveau du CMS, ce qui permet de diminuer l’interrogation de la base de données et les traitements côté serveurs. Les seules ressources non mises en cache concernent le traitement des préférences de cookies. Le système de cache CMS utilisé est celui proposé par l’extension WP Rocket.
Voici la configuration actuelle de WP Rocket :
- Durée de mise en cache des requêtes SQL : 10h
- Durée de mise en cache des ressources statiques (HTML/JS/CSS) : 10h
- Ressources non mises en cache :
Ressources associées au gestionnaire de consentement
Page de téléchargement du livre blanc (mise à disposition du livre blanc dynamiquement après remplissage du formulaire)
8.1 Le service numérique utilise-t-il un hébergement ayant une démarche de réduction de son empreinte environnementale ?
Datacampus est une entreprise française spécialisée dans l’hébergement internet respectueux de l’environnement. Basée au futuroscope, Datacampus se consacre à réduire l’impact environnemental des serveurs et des données grâce à des solutions techniques innovantes. En tant qu’entreprise à mission, Datacampus intègre des objectifs de développement durable dans ses statuts et s’efforce de montrer qu’internet et l’environnement ne doivent pas être en opposition.
L’hébergeur Datacampus présente ses démarches sur une page dédiée de son site, et dispose d’un certificat Energie Verte / Green Energy.
Datacampus, en tant qu’hébergeur internet engagé dans la préservation de l’environnement, mesure et suit régulièrement plusieurs indicateurs d’impacts environnementaux liés à son activité. Parmi ces indicateurs figurent : la consommation énergétique des centres de données, exprimée en kilowattheures (kWh), qui permet d’évaluer l’efficacité énergétique de ses installations et de ses équipements ; le taux d’utilisation d’énergies renouvelables pour alimenter ses centres, reflétant sa volonté de recourir à des sources d’énergie durables ; le ratio de refroidissement des centres de données (PUE, Power Usage Effectiveness), qui mesure l’efficacité des systèmes de refroidissement en comparant la consommation totale d’énergie à celle consommée uniquement par les équipements informatiques ; et enfin, le taux de réutilisation, de recyclage ou de valorisation des équipements en fin de vie, qui témoigne de son engagement dans une économie circulaire et la réduction de l’impact environnemental lié à la production de déchets électroniques. Ces indicateurs permettent à Datacampus de suivre et d’améliorer continuellement ses performances environnementales, en accord avec sa politique éco-responsable.
8.2 Le service numérique utilise-t-il un hébergement qui fournit une politique de gestion durable des équipements ?
L’hébergeur Datacampus dispose d’une politique de gestion durable de ses équipements : cette société indique mettre en œuvre des pratiques innovantes et éco-responsables pour optimiser l’utilisation et le recyclage de ses matériels. La stratégie mise en place repose sur plusieurs axes : l’achat d’équipements éco-conçus, la réduction de la consommation d’énergie, le prolongement de la durée de vie des appareils grâce à la maintenance et la réparation, ainsi que le recyclage responsable des équipements en fin de vie. Par ces actions, Datacampus cherche à réduire son empreinte écologique et à promouvoir un modèle durable et respectueux de l’environnement dans le secteur des technologies de l’information.
8.3 Le service numérique utilise-t-il un hébergement dont le PUE (Power Usage Effectiveness) est minimisé ?
Oui, le PUE moyen de Datacampus est inférieur à 1,03.
8.4 Le service numérique utilise-t-il un hébergement dont son WUE (Water Usage Effectiveness) est minimisé ?
Le WUE de l’hébergement (Datacampus) est inférieur à 2000 litres/an.
8.5 Le service numérique utilise-t-il un hébergement dont l’origine de consommation d’électricité est documentée et majoritairement d’origine renouvelable ?
Datacampus indique la part d’énergie renouvelable de sa consommation : 100 % d’énergie renouvelable hydroélectrique française. Cela démontre leur engagement envers la durabilité et l’utilisation d’énergies propres pour alimenter les infrastructures et services.
Datacampus utilise des technologies de pointe et une énergie 100% renouvelable. Pour plus d’informations, consulter le site de l’hébergeur : https://datacampus.fr/
Le fournisseur d’électricité est la société Alterna énergie, filiale de SOREGIE, la régie locale d’électricité de Poitiers. Ci-après le certificat d’énergie verte.
8.6 Le service numérique utilise-t-il un hébergement dont la localisation géographique est cohérente avec ses activités et qui minimise son empreinte environnementale ?
Datacampus héberge à 100% en France (région de Poitiers/Futuroscope) sans transferts ou sous-traitance à l’étranger. Si les utilisateurs et les activités du service numérique sont principalement en France, alors la localisation géographique de l’hébergement est en cohérence avec celle de ses utilisateurs et de ses activités.
8.7 Le service numérique utilise-t-il un hébergement qui traite efficacement la chaleur produite par les serveurs ?
DataCampus a adopté une approche innovante en matière de gestion de la chaleur fatale produite par ses serveurs. Grâce à leur système de refroidissement par immersion, Datacampus parvient à réduire significativement la production de chaleur fatale.
Ce système permet de maintenir une température ambiante des serveurs bien supérieure à celle des anciens systèmes climatisés, ce qui réduit considérablement la chaleur fatale générée. Ainsi, plutôt que de se concentrer sur la récupération de la chaleur fatale, Datacampus a choisi de travailler à la réduction de cette chaleur à la source.
En conséquence, Datacampus ne génère pas suffisamment de chaleur fatale pour pouvoir être récupérée. Cette approche innovante permet non seulement de minimiser la consommation d’énergie, mais également de réduire l’impact environnemental de nos infrastructures d’hébergement.
8.9 Le service numérique duplique-t-il les données uniquement lorsque cela est nécessaire ?
Les données sont dupliquées au travers d’un service de réplication des données entre deux datacenter afin de répondre aux exigences de continuité d’activité (PCA).
Le service numérique est une application en criticité C2. En cas de défaillance du datacenter principal, les mécanismes mis en place permettent un basculement vers le datacenter de PRA (Nantes) en quasi temps réel, garantissant une continuité de service conforme aux exigences des projets à savoir un RTO de 4h et RPO de 8h. La redondance est donc justifiée.
8.10 Le service numérique tient-il compte des contraintes externes pour minimiser l’impact environnemental des calculs et transferts de données asynchrones ?
Le service numérique n’inclut pas de calculs ou transferts de données asynchrones.